Mon fils de 8 ans joue à Roblox

Pourquoi lui interdire ?

Ludique, socialisant et formateur

Roblox est avant tout une plateforme de jeux en ligne qui se veut, et qui est, ludique. Les enfants jouent aux grandes personnes en s’inventant une identité et une apparence. Le modèle économique du jeu est d’ailleurs fondé sur l’achat d’accessoires pour le paraître et achetés dans une monnaie virtuelle, obtenue en échangeant des euros en robux. Les jeunes peuvent se parler via un tchat lié au jeu et s’inviter à être amis. Ce jeu apprend à mon fils à gérer son argent (ses robux), à savoir comment se comporter dans un groupe, à manier le clavier de l’ordinateur, à inventer des solutions…

… mais immoral, léger et excessif

Le problème est qu’à l’intérieur du jeu, les enfants cambriolent la banque de la ville virtuelle pour s’amuser… il n’y a aucune morale. C’est aux parents à éduquer leurs enfants sur l’immoralité des situations. Les youtubeurs qui commentent ces jeux sont a priori insupportables (je pense à Furious Jumper). Et puis, on essaie de regarder, de comprendre le bonheur de son fils à regarder ces farceurs et on se prend au jeu. Je lui ai créé une chaîne Youtube pour qu’il apprenne aussi l’art de la vidéo et du montage… @marcuslecactus

Il faut le cadrer

Achat d’un Time Timer

J’ai investi il y a un an dans un Timer. Je m’en sers pour cadrer les sessions de jeu et limiter les excès. En règle générale, mon fils se plie à l’alarme du Timer. Mais il faut souvent négocier 10 dernières petites minutes… ! Roblox est addictif, je m’en rends bien compte. J’essaie de canaliser la fougue de mon fils pour ce jeu afin de lui éviter de tomber un cran au-dessus dans l’addiction.

Voir les bases de l’informatique

L’engouement de mon fils pour Roblox me permet d’en profiter pour lui montrer quelques bases de bureautique et de rangements de fichiers. Ça lui servira toujours. On découvre les logiciels, il cherche, il teste, il trouve, il efface… il se débrouille et c’est un bonheur à voir. Je suis consciente qu’il doit limiter son temps sur les écrans mais dans son cas, c’est une passion. Je me dois d’être plus souple…

Contre les clichés du « créa »

Être créatif ne devrait pas constituer une tare pour les recruté-e-s, quoi qu’il en soit! Un créatif saura toujours trouver l’idée que personne n’a encore eu, aborder un sujet/un problème sous un point de vue disruptif, étonner ou surprendre! Quel recruteur n’a pas besoin de cette qualité dans ses équipes ? Et la créativité n’est pas à confondre avec l’originalité… bien que… !

Barème de la créativité

Critères d’attractivité

  • Polyvalence 4/5;
  • Réactivité/Adaptabilité 5/5;
  • Performance 3,5/5;
  • Originalité 4/5;
  • Pertinence 3,5/5;
  • Éloquence 3/5;
  • Technique informatique3/5;
  • Intelligence émotionnelle 4/5;
  • Logique disruptive 3,5/5;
  • Bonnes idées 4/5.

RÉSULTATS POUR MOI : 37,5/40

Les failles du créatif !

Une pensée multidirectionnelle

Les créatifs ont une pensée en arborescence, ce qui les handicape pour de nombreuses situations mais les avantage dans beaucoup d’autres !

Des soucis avec leur propre argent

Les créatifs sont souvent recalés par peur d’excès de zèle, je ne sais pas. Du coup, ils sont souvent freelance et pas toujours reconnus à leur juste valeur.

Addict à la réflexion et… à la création

Les créatifs aiment réfléchir, aime les brainstormings, les réunions, les échanges d’idées… et il a son mot à dire !

Le créatif en brainstorming

Pour en finir avec les clichés

Non les créatifs ne sont pas tous des malades, des artistes bohêmes, des gens bizarrement habillés, étranges et inutiles à une société !

Les créatifs sont au contraire des personnalités à exploiter en confiance (il en faut) dans une société saine et efficace…

Et vous, vous en pensiez quoi, avant, des créatifs ?!

Après les doutes, l’attente…

Après quasiment une année de recherches intensives d’alternance dans le domaine du « marketing digital » et une très bonne pratique de l’ascenseur émotionnel, je devais me rendre à l’évidence : j’avais échoué dans mon projet. C’est dans cet état d’esprit défaitiste et pessimiste que la vie m’a ouvert une porte, aussi imprévue qu’inespérée ! Retour dans cet article, sur cette année chaotique et sur cette surprise prometteuse …

Année sombre pour l’alternance

Des aides destinées avant tout aux jeunes !

Bien que les aides de l’État se soient appliquées à tous les contrats d’apprentissage, quel que soit l’âge du bénéficiaire, lorsqu’on regarde la grille tarifaire, il est évident que les structures privilégient l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans :

C’est tellement évident pour certains recruteurs, que je me suis retrouvée dans des situations très embarrassantes, notamment en entretien avec un responsable plutôt maladroit… il parcourait en effet mon compte Instagram et, en voyant une photo de moi, il s’est permis de me dire : « il y a une photo d’une dame, ça doit être ta mère »… Un peu abasourdie par son culot, je lui ai simplement rappelé mon âge.

C’est ma RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) qui m’a permis de rejoindre le dispositif de relance de l’apprentissage lié au contexte sanitaire. Ce qui aurait pu être un avantage dans ma recherche d’alternance s’est avéré insuffisant en terme d’aides spécifiques (3000€ maximum sur 12 mois). Lorsque je présentais cet argument en dernier recours, l’aide dérisoire de l’AGEFIPH ne suffisait pas à réorienter la décision de l’employeur.

D’autre part, très peu de structures sont ouvertes à l’embauche d’un senior, en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. La question du coût est sûrement en jeu mais, les profils seniors (en reconversion notamment) ne sont peut-être pas valorisés dans l’esprit des recruteurs…

Un coût impossible à supporter pour les petites structures

Certains employeurs étaient enthousiastes à l’idée de me prendre en alternance mais, ils se sont ravisés en calculant le coût de mon contrat et leur « reste à charge ». Pour certains ce coût, rajouté aux incertitudes liées à la COVID, ont été définitifs. Dans tous les cas, il me semble que mon projet en cette année particulière, était en inadéquation avec la réalité du marché, et surtout du contexte économique et sanitaire.

Des tests d’aptitude ultra-sélectifs

Sur les cinq ou six retours positifs à mes candidatures, j’ai dû passer trois tests:

  • Pour une agence, d’abord, un test de rédaction avec un brief précis et détaillé (nombre de mots, thématique, cible, mots-clés et ton). Malgré mon expertise, voici les retours du responsable : exercice compris dans l’ensemble, mots-clés placés, angle intéressant mais rédaction trop factuelle dans le style, problèmes de formulation, candidature non retenue.
  • Pour une école en ligne, un test d’aptitude créative pour lequel j’avais même pris soin de contacter, pour relecture et avis, un professionnel sur LinkedIn et dont voici, en bref, les retours : bonne rédaction de l’article, très bonne argumentation pour l’exercice de naming mais, le ton et l’ambiance des deux premiers exercices sont un peu loin de nos attentes… candidature non retenue.
  • Pour une autre école en ligne, un test de compétences qui me vaudra globalement ces retours : manque d’expérience (je n’ai mis aucun emoji sur une publicité Facebook fictive à destination de jeunes bacheliers et mon texte était un peu long) malgré une bonne connaissance en SEO, trop « résignée » en entretien…

L’emprise du doute

L’échec et son cortège d’émotions négatives

Après près de 150 candidatures, 6 entretiens et autant d’échecs, une remise en question globale s’est imposée à moi : mon projet professionnel était-il viable ? N’étais-je pas trop ambitieuse ? Ne m’étais-je pas trompée d’orientation ? Y-avait-il vraiment une place pour moi dans ce milieu du marketing digital ? Quelle était réellement la place du contexte sanitaire dans mes difficultés ?

Bref, ma ligne d’horizon a fini par s’effacer, mon espoir s’est tu et mon optimisme a cédé sa place à la noirceur de l’incertitude. Je continuais à me lever tous les matins, à me connecter à ma plateforme de formation, à rechercher désormais un stage mais, au fond de moi, j’avais perdu mon combat de la réinsertion professionnelle.

Élan de nostalgie

C’est dans ce fatras émotionnel qu’un soir, je me décide à vérifier si ICQ (I Seek You, messagerie instantanée) existe toujours. Je l’utilisais dans les années 90, quand j’ai commencé à me servir d’Internet et, j’en avais un souvenir positif d’échanges ouverts, respectueux et riches ! En téléchargeant l’application sur mon téléphone, je n’espérais pas grand chose et fut même étonnée que l’appli existe. Le son des notifications n’avait pas changé et, c’est d’ailleurs à peu près le seul détail qui la rapprochait de son ancienne version.

Malgré la jungle humaine qui se côtoie sur cette nouvelle peau d’ICQ, j’ai rapidement sympathisé avec un nostalgique du Web prometteur de ces années 90. Nous nous mettons à rêver d’un Web alternatif, d’éducation à l’usage du numérique, d’indépendance, de décentralisation… bref, aussi utopiques soient nos échanges, ils me redonnent un peu d’espoir et d’énergie pour avancer.

Vers de nouveaux questionnements

Mes échanges sur ICQ m’amènent à m’interroger encore plus sur mon projet professionnel. Comment concilier mes idéaux et ma nostalgie d’un Web indépendant, décentralisé et mes compétences professionnelles axées sur une logique du résultat tournant autour des algorithmes de Google ?

Le lien ci-dessous (en anglais, je n’ai pas retrouvé la source an français) vous donnera un aperçu du travail d’ores et déjà amorcé par certaines communautés pour offrir une alternative au Big Web que nous connaissons tous aujourd’hui:

https://ar.al/2020/08/07/what-is-the-small-web/

Ces questionnements m’ont, peu à peu, rapproché de ma passion première, le journalisme scientifique, tout en laissant en suspens mes interrogations sur le paradoxe de mes compétences…

La surprise du « hasard »

Un mail inespéré

Le 18 avril dernier, j’ai reçu, par mail, une proposition d’emploi à mi-temps dans une radio locale où j’ai déjà travaillée. Le brouillard causé par cette année difficile, m’oblige à saisir cette opportunité en vol. Je connais le travail, je connais la responsable, je connais les gens qui gravitent autour de cet univers : en fait, je suis ravie de cette excellente surprise !

Je serais en charge d’animer deux émissions, l’une autour de la nature, de l’environnement et des sciences agricoles, l’autre autour de la santé et des sujets de société. Évidemment, étant donné mon profil mi-scientifique, mi-littéraire, ces thématiques m’enthousiasment beaucoup.

Une graine semée en entretien

Lors de l’entretien, j’apprends que la responsable projette de recruter un autre candidat à mi-temps avec un profil plutôt « commercial ». Depuis, l’idée de convaincre les seniors en charge de cette radio locale des avantages de l' »Inbound Marketing » dans l’augmentation de leur audience et de leur image de marque auprès des organismes publics qui pourraient les subventionner, ne cesse de grandir.

Mais, je me heurte à plusieurs problèmes :

  • La radio existe depuis 30 ans, la responsable a du mal à entrevoir les possibilités liés à la digitalisation.
  • Il n’y a pas de blog.
  • Je n’ai pas assez d’expériences pour faire-valoir mes résultats.

En attente du feu vert de… Pôle Emploi

Lors de l’entretien en début de semaine, la responsable de la radio m’a informé du blocage de ma candidature à Pôle Emploi, du fait de mon statut actuel : « en formation ». Cela fait donc quelques jours que je me retrouve dans une situation inconfortable avec beaucoup trop de retard accumulé pour être en mesure de passer mes examens en juin et, une embauche en suspens…

Je ne peux pas croire, cependant, que je ne puisse pas accéder à un emploi, sous prétexte que je me suis engagée dans une formation pour laquelle aucun avenir certain n’est assuré. Je ne pourrais pas attendre indéfiniment les retours du Pôle Emploi et, je compte bien démêler cette affaire le plus vite possible. Après l’enfer du doute, vient l’inconfort de l’attente !

Ma « reconversion » ou presque…

Une posture revivifiante !

Une alternance nommée désir…

Depuis plus d’un mois, j’ai commencé une formation « bachelor chef de projet marketing digital », que je suis sensée faire en alternance avec une entreprise. Je dis « sensée » car je galère à trouver (j’y suis depuis le mois de mai 2020). Il y a quelques offres, c’est sûr, mais très peu qui correspondent réellement à mon profil. Depuis le début, sur une centaine de candidatures, je n’ai eu que 6 retours positifs dont 3 sont toujours en cours…

Il est difficile d’être en attente de réponses de recruteurs sur le long terme. On ne sait souvent pas s’auto-évaluer pour juger si notre candidature aura du poids ou non. Il m’est arrivé de postuler en y croyant fortement et de recevoir une réponse négative et, inversement, de ne pas y croire et de décrocher un entretien ! C’est vraiment une période déboussolante. En même temps, c’est très excitant d’envoyer son dossier comme une bouteille à la mer et d’attendre une réponse les jours qui suivent. Personnellement, cette posture me permet de me maintenir dans une dynamique et un moral positifs.

En attendant, j’étudie !

Alors, j’avance dans les cours et m’initie à la terminologie et aux missions d’un chef de projet digital, avec des lacunes à rattraper en Excel. Et bien oui, en tant que journaliste-rédactrice, mon ami était jusqu’alors plutôt Word ou Open Office Writer ! De toute façon, je suis curieuse de nature et adore apprendre à utiliser de nouveaux logiciels. Quant au cours de PHP (j’ai commencé par ce langage), je me surprends à apprécier la logique, la syntaxe et parfois… la prise de tête ! Bon, le dernier cours sur le découpage des fichiers d’un programme a outrepassé mes limites mais, je ne désespère pas de le digérer, de m’y remettre et de réussir le défi final !

Une extension plus qu’une reconversion

Journaliste-pigiste=>Rédactrice Web=>???

Il ne s’agit pas d’une véritable reconversion professionnelle, étant donné que le chef de projet digital travaille souvent avec des rédacteurs Web. Disons que c’est une extension de mes compétences… d’ailleurs, je n’exclus pas -carrément pas même- de rester dans la rédaction au travers d’une alternance en conception-rédaction (recrutement en cours). D’autres métiers du Web m’intéressent également (voir https://laplume-seo-dexenon.com/aspirations-pros/).

J’avais, en tant que rédactrice Web, déjà entendu parler des KPIs (indicateurs de performance), je savais les définir. De même, je connaissais les termes de cahier des charges, étude de marché, UX/UI… par contre, je découvre totalement toute la théorie se cachant derrière tout ce vocabulaire et me perds parfois dans la structure de tous ces livrables, de toutes ces tâches, de tous ces domaines. Mais, j’apprécie le télétravail (ah oui, mon école est entièrement digitalisée !) qui m’oblige à m’organiser et à m’auto-motiver.

Recruteurs : ma boule de cristal !

Je ne peux donc à ce jour prévoir quel sera mon métier de demain car, il me semble que mon avenir est entre les mains des recruteurs qui lisent et interprètent mon CV. Les réponses positives que j’ai eu jusqu’à présent concernaient des postes de :

  • Webmarketing E-commerce/Rédaction Web SEO/Communication
  • Stratégie de contenus Webmarketing
  • Communication digitale
  • Marketing/media/communication
  • Chef de projet digital
  • Concepteur-rédacteur

Vous remarquerez que pour la plupart des annonces, il n’y a pas réellement d’intitulé de poste mais plutôt un conglomérat vague de fonctions, de domaines, de tâches. J’en déduis que mon profil peut séduire certains recruteurs qui cherchent des personnes créatives avec une expérience préalable en rédaction.

Quel que soit mon avenir, il ne peut être que dans le Web, il tournera sans doute autour de l’écriture et de la créativité, soit en tant que manager, soit en tant que conceptrice ou bien plus dans le design UX/UI… alea jacta est !

Cherche un poste désespérément !

Après plus d’un an d’absence sur ce Blog, je refais un petit tour ici pour dresser un bilan de mon année d’abstinence forcée en rédaction. Après 5 mois dans un EHPAD à travailler comme animatrice auprès de seniors, je me suis demandée si je n’allais pas changer radicalement de voie et me former à ce métier d’animatrice. Mais, c’était sans compter sur le démon de l’écriture qui ne m’a jamais lâché et qui m’a donné envie de me laisser une dernière chance…

Avant l’été, j’ai eu trois entretiens pour de la rédaction Web, dont un avec une tâche-test béton et, un super poste en télétravail à la clé ! Malheureusement, aucun de ces espoirs n’a abouti et il a fallu que je me décide à entreprendre autre chose. De là est née mon idée de postuler pour un contrat de professionnalisation dans le domaine de la communication digitale et du Webmarketing. Je voulais ainsi compléter mes compétences rédactionnelles et accéder, à terme, à un poste complet.

J’ai effectué durant l’été plus de 60 candidatures, après avoir trouvé une école mais là encore, sans grand résultat 😦 Le moral ne va toujours pas fort car, je n’ai à ce jour que des micros-espoirs d’entretien, rien de très réconfortant. Or, je m’ennuie à mourir sans textes à analyser, décortiquer, créer et proposer. Que faire de mes journées sans client à satisfaire, sans planning à honorer, sans emploi du temps à suivre ? Je suis désespérée…

La rentrée de l’école date de plus de 3 semaines et cela correspond à la date butoir pour avoir trouvé une entreprise. Je recommence peu à peu à candidater pour des postes de rédacteur. J’y crois encore, malgré cette série d’échecs. Il faut dire que le contexte économique n’est pas propice à ma réinsertion professionnelle avec ce fichu coronavirus qui détruit un peu plus mes chances de réussir. Comment se relever de cette année passée plus que catastrophique ? Comment accéder à l’emploi dont je rêve sans m’épuiser à le rechercher ?

Il y a tant de remise en questions que je ne sais même plus si je suis faite pour écrire, pour le Web ou pour la presse. Un jour j’y crois, le lendemain je m’écroule. J’ai entamé un bilan d’orientation pour essayer d’y voir plus clair dans mes projets. À presque 42 ans, il est temps que je trouve ma voie et un poste pérenne dans lequel je puisse m’épanouir. Je n’ose pas envisager le reste de ma carrière à actualiser des fenêtre de mail à longueur de journée dans l’attente d’un mail miraculeux. Il faut que je travaille, il le faut!

La PdX, bilan, doutes et questions

La Plume de Xénon (PdX) vous souhaite à tous et à toutes une excellente année 2019 ! Je me suis mise en retrait ces derniers mois parce que j’avais besoin d’explorer de nouveaux horizons. J’ai beaucoup dessiné, exposé même, et très peu écrit.

Le dessin me permet d’exprimer mon intériorité plus sincèrement et plus librement que le texte. J’aimerais combiner les deux en pratiquant l’illustration mais je sais qu’il s’agit d’un métier et que ce talent ne s’improvise pas !

J’envisage depuis plusieurs mois de suivre une formation complémentaire à la rédaction Web en community management mais je bute face au nombre élevé de centres de formation, ma peur de mal tomber, mes doutes quant aux opportunités professionnelles à venir, mon manque d’entourage professionnel etc

J’ai aussi stoppé ma veille sur Twitter et mes lectures, tant j’avais besoin de faire un break avec cet univers factice et ingrat qu’est le Web. Marre de lire des variantes d’un seul et même sujet, de tourner autour de concepts sans jamais en voir la couleur réelle, de travailler pour du beurre sans en recevoir l’argent, de vivre dans la schizophrénie de la théorie et de la pratique.

Je suis inscrite sur les groupes de rédaction de Faceboook, j’ai près de 300 followers sur Twitter, j’ai écrit pour une référenceuse de renom, j’ai travaillé pour quelques clients et les ai satisfait… j’ai maintenant près de 100 abonnés sur Instagram pour mes dessins, près de 200 personnes dans mon réseau LinkedIn, 150 personnes qui me suivent sur mon Facebook perso…. mais je suis toujours aussi seule face à mes choix et mon avenir professionnel.

Avez-vous des conseils à me donner sur l’utilisation de son réseau ? Sur l’élaboration d’un projet professionnel ? Sur les bons choix pour rencontrer les bonnes personnes ? Comment faites-vous pour assumer la solitude du travailleur indépendant et le manque de cadre ?

J’aime travailler, réfléchir aux mots, structurer, placer, agencer… le dessin restera, je pense, une activité complémentaire, à condition que je parvienne à faire de l’écrit ma principale source de revenus. Je suis preneuse de vos avis, commentaires, témoignages, soutien… n’hésitez pas !


Dessin grand format style Doodleart